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La Commission de gestion fait planer l’épée de Damoclès sur les clubs populaires de Kinshasa

Sans se faire entendre après l’usage de sanctions persuasives à l’endroit de V.Club, DCMP et l’OC Renaissance du Congo pour dissuader leurs supporteurs respectifs sur la violences, en guise de prevention, la COGES a pris l’option de changer le fusil d’epaules. Objectif visé, sanctionner de façon draconienne, le cas échéant quiconque de ce trio tombera dans une situation de récidive.

Telle est l’option prise par le président de la commission de gestion de la ligue nationale de Linafoot, Me Bosco Mwehu Beya Kofela et tous ses membres. Mesure ainsi décidée lors de la réunion du vendredi 8 déc 2023, au siège de la Linafoot, à la Gombe tenue avec les membres de la Coges ainsi que ces 3 grands clubs de la capitale. Réputés comme clubs les plus populaires, en terme d’affluence de leurs supporteurs tous les trois y avaient répondu présent.

Selon la Coges, cette réunion est la toute dernière de la série, en guise de dernier avertissement après les troubles orchestrés par certains de leurs supporters avant, pendant et après le match au stade Tata Raphaël. Trop c’est trop, a déclaré Bosco Mwehu Kofela. N’en déplaise à ceux qui refusent de l’entendre de cette oreille. Comme vécu aujourd’hui avec les cas de certains des supporters qui toute défaite ou tout match nul est un motif de casses, d’injures gratuites aux dirigeants dont certains sont aspergés des urines.

D’autres de ces supporteurs véreux trouvent l’occasion fort belle pour s’adonner à la chasse à l’homme sur les paisibles spectateurs venus vivre le spectacle produit au stade. Pour rien, des personnes innocentes sont sujets des menaces physiques sous prétexte d’être féticheurs. Des victimes du genre se comptent en nombre impressionnant. Plus grave encore et en cas de victoire sans aucune raison, la zone neutre, pourtant interdite aux non officiels, fait l’objet de l’envahissement par des intrus.

Appel à la responsabilité des dirigeants

Le discours sur la rigueur tenu, Bosco MWEHU BEYA KOFELA a rappelé aux dirigeants des clubs, leur responsabilité dans la sensibilisations de leurs supporters respectifs, leur rappelant l’intérêt commun des tous, des infrastructures sportives les lieux indiqués des divertissements de tous, à travers le football. En aucun cas, les supporters ne peuvent prendre le dessus sur les dirigeants des clubs mais plutôt leurs dirigeants, les bourses à tout faire pour la gestion au quotidien. Désormais, selon Me Bosco Mwehu, l’heure est aux sanctions sévères des clubs et la colère impitoyable de la Linafoot sera sans pareil. A ce titre, les services de sécurité sont en alerte et à la chasse des auteurs de tous les mauvais comportements.

Pas d’accès sans billet ni invitation

Pour assister aux spectacles des matches de la Linafoot, personne ne peut se prévaloir d’un ayant-droit, pour accéder au stade. Personne n’a ce statut soit-il, un ancien dirigeant, un ancien joueur. « Aucun visage n’a valeur d’un ticket d’entrée au stade », a martelé Bosco Mwehu à l’intention de ces dirigeants obligés de répercuter son message à tous les leurs qui se clament être d’anciens joueurs ou d’anciens dirigeants et ou un quelconque ancien acteur sportif en milieu de football. A cette categorie des personnes, selon le n°1 de la COGES, la porte de la Linafoot est grandement ouverte à tous en cas de besoin d’une invitation d’entrée sans en être dérangé. Ne pas y obtempérer, est un refus volontaire de se faire respecter.

Après l’écoute, l’action punitive

Le message de la COGES passée et bien compris, tous les dirigeants des clubs à l’unanimité, sont d’avis que la démarche est idéale et la bienvenue pour mettre hors d’état de nuire tous les fauteurs de troubles au stade, sans aucune intervention. Car, selon ces dirigeants, les auteurs des casses se comptent, pour plupart dans les rangs de ceux que l’on peut qualifier des mécontents des anciens dirigeants, dont le soucis est de venger leurs anciens maîtres éloignés du club pour une raison ou une autre.

En conclusion, à la demande de la COGES, il a été demandé aux encadreurs de l’OC Renaissance, de V.Club et DCMP, de trouver à leur niveau, un mode opératoire à même de dissuader ces fauteurs de troubles dans leur salle besogne de trouble-fêtes. Pour la COGES, la seule chanson à entonner est : « Durant lex, sed lex ». Autrement dit, la loi est dure, mais c’est la loi ». Bref, l’épée de Damocles de la Linafoot est déjà brandie à la recherche des victimes.

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